La callopsitte

Nom anglais: Cockatiel.

Nom
scientifique: Nymphicus hollandicus.

La perruche callopsitte
est la seule espèce de son genre et on la croit le chaînon manquant entre le
perroquet et le cacatoès. On la retrouve en Australie d'où proviennent ses
origines. A l'état sauvage elle se retrouve encore près des cours d'eau à la
campagne.

La perruche callopsitte sauvage se nourrit de fruits, de baies
dont celles du gui, de graines fourragères et d'herbages divers. Ses préférées
étant les graines d'acacia et les branches de
millet.

Reproduction:

La période de reproduction
a lieu à n'importe quel moment entre Avril et Décembre et cela dépend des
conditions climatiques. Elle nichera dans les trous ou dans le creux des
branches d'arbres où elle pondra entre 3 et 7 oeufs ronds et blancs sur du bois
pourri. Quand arriveront les périodes de sécheresse et que l'eau se fera rare,
sa seule solution pour survivre sera de migrer. Ils partiront en bandes pouvant
atteindre jusqu'à deux cents individus. Dès qu'ils trouveront un endroit idéal
pour l'eau et la nourriture, ils s'y installeront pour finalement se reproduire.


Description.
La perruche callopsitte est un oiseau
long et élancé qui mesure environ 32cm total. La queue à elle seule fait la
moitié de la longueur totale de l'oiseau. La tête est couronnée d'une longue
huppe qui peut être abaissée ou redressée selon son humeur. Son poids peut
atteindre 200gr. à son maximum.

L'espérance de vie de cet oiseau en
captivité varie généralement entre 13 et 18 ans.

Voici une brève
explication de la callopsitte avec les couleurs qui sont les plus répandues:
Gris aussi appelé Fauve, Perlé, lutino, couleurs qui ne sont pas très courantes
chez d'autres espèces.

Mâle:
Le plumage est surtout
gris. Le ventre est d'un gris plus pâle. Les plumes tectrices des ailes sont
blanches. La huppe, le front, les plaques jugales et la gorge sont jaune. Les
plumes des oreilles sont orangées (éclatant), la queue et le bec sont d'un gris
foncé, les pattes sont grises et les yeux bruns foncés.

Femelles
et jeunes:
Les couleurs ont beaucoup moins d'éclat. Les plumes
centrales de la queue, le croupion et le bas du ventre sont d'un gris pâle
marqué de taches jaunes pâles, la huppe et les plaques jugales sont d'un jaune
mat nuancé de gris, les plumes des oreilles sont d'un orange mat et les plumes
latérales de la queue sont jaunes et marquées de barres grises foncées.


Les jeunes commencent à présenter du jaune sur la face à environ 6 mois
et atteignent leurs couleurs définitives vers l'âge d'un an. Le sexe ne peut
être déterminé que lorsque les jeunes ont atteint l'âge de 6 mois. A cet âge
seulement il est possible de les différencier car les mâles présentent
généralement des couleurs plus vives particulièrement aux plaques jugales. Bon
nombre d'auteurs croient qu'une distance plus grande entre les os pelviens
détermine une femelle, mais ce critère est inexact. La comparaison de la
vivacité des couleurs demeure un paramètre valable dans la différenciation des
sexes même si la marge d'erreurs en est relativement élevée.

De toutes
les mutations produites par les éleveurs vous retrouverez les argentées,
panachées, perlées, cannelles et lutinos. Il n'est pas très simple de déterminer
le sexe de quelques unes de ces mutations en se basant sur les couleurs. Le
lutino en est un exemple précis avec son corps couvert de plumes blanches et
seulement la huppe jaune. Il faudra environ une année avant de pouvoir affirmer
avec certitude le sexe de ce bel oiseau.