INTRODUCTION
Cette condition virale est
très fréquente chez les oiseaux, particulièrement chez les jeunes non sevrés.
Les espèces suivantes sont particulièrement sensibles à ce virus, bien que
toutes les espèces aviaires y soient susceptibles. conures, grandes perruches,
aras, électus, inséparables, perruches ondulées et calopsittes. C’est la maladie
qui était anciennement connue sous le nom de MALADIES DES PERRUCHES ONDULÉES AU
SEVRAGE.
Trois différents polyomavirus sont rapportés chez les
oiseaux.
1.Un virus causant des lésions apparentées à des papillomes
a été isolé de quelques pinsons européens (rare).
2.Un virus causant des
lésions apparentées à des papillomes a été isolé d'un perroquet gris d'Afrique
(timneh).
3.Maladie des perruches ondulées au sevrage. Virus causant un
taux de mortalité élevé chez psittacidés, particulièrement au Canada et aux
États-Unis. C’est la principale forme et celle dont nous allons traiter
aujourd’hui.
TRANSMISSION
Des parents aux bébés
lors des repas (régurgitation). La maladie peut donc se transmettre lors du
gavage par l’éleveur si les seringues utilisées ne sont pas stérilisées entre
chaque repas.
Le virus se propage dans les cellules épidermiques,
particulièrement dans les follicules des plumes et peut se retrouver dans la
poussière de plume. La voie respiratoire est
suspectée.
INCUBATION
Les parents sont porteurs,
ce qui signifie qu’ils peuvent donner la maladie, mais qu’ils ne la développent
pas. La maladie se manifeste particulièrement chez de jeunes oiseaux au système
immunitaire immature et qui vivent une situation stressante: sevrage, voyage
etc.
SIGNES
Abdomen distendu.
Absence de
malformation du duvet.
Croissance retardée des plumes de la queue et des
contours.
Déshydratation.
La région cloacale est souillée d'urine plutôt
que de fèces.
La peau peut devenir rougeâtre.
Mortalité.
Le jabot est
souvent plein (ce qui démontre que la condition survient de façon
aiguë).
Le taux de mortalité peut varier de 25-100 % chez les jeunes à
risque qui sont exposés.
COMMENT DÉTERMINER SI MON OISEAU EN
EST ATTEINT, OU S’IL EST PORTEUR?
Des tests très sensibles sont
maintenant disponibles et peuvent être effectués par votre vétérinaire. Ces
tests sont habituellement effectués de routine chez les bébés démontrant des
signes de maladie. Il est fortement recommandé de tester les parents ayant eu
des bébés qui sont morts en bas âge.
TRAITEMENTIl
n’existe malheureusement aucun traitement contre cette terrible
maladie.
PRÉVENTIONIl est importante de cesser la
reproduction pour un certain temps; éliminer les sujets atteints, ou tout au
moins ne plus les reproduire.
Suivre des mesures d’hygiène très sévère.
Désinfection de tous les ustensiles entre chaque animal. Se laver les mains
entre chaque oiseau. Nettoyage et désinfection de
l’environnement.
Séparer les reproducteurs qui n’ont jamais produit de
bébés anormaux de ceux qui ont connu des problèmes.
Éviter tous contacts
avec d'autres élevages. Fermer son élevage.
Vaccination. Des études
récentes ont démontré que les mesures préventives mentionnées précédemment
associées à un programme de vaccination rigoureux, permettent le contrôle de
cette maladie dans les élevages.
N’oubliez pas que le virus est très
stable et qu’il peut persister dans l’environnement pendant plusieurs mois. Il a
déjà été retrouvé dans les conduits d’aération d’animaleries !